ArcelorMittal : les scénarios encore possibles à Florange

Après avoir annoncé la fermeture définitive des deux hauts fourneaux de l’aciérie, à Florange (Moselle), la direction d’ArcelorMittal souhaite engager un plan social très prochainement. Les syndicats demandent un délai de 60 jours pour laisser le temps au gouvernement de trouver un repreneur.

Les 600 ouvriers métallurgistes de Florange (Moselle) ne se faisaient guère d’illusions. Mais l’annonce qui leur a été faite lundi à l’issue du comité central d’entreprise a dépassé leurs pires craintes.

ArcelorMittal veut négocier un plan social tout de suite

Les deux hauts fourneaux, principaux moteurs de la phase dite « chaude » sont définitivement arrêtés. 629 emplois sont sur la sellette (encore plus que ce qui était initialement annoncé). La maison-mère promet de tout mettre en œuvre afin d’éviter des licenciements secs.

De son côté, le gouvernement est parvenu à négocier un délai de deux mois pour trouver un repreneur potentiel. En attendant, contrairement à ce qui avait été annoncé (à demi-mot certes), le site de Florange ne sera pas nationalisé, même partiellement. Mais ArcelorMittal se dit prêt à négocier un plan social immédiatement, ce que refusent les syndicats.

Les repreneurs ciblés pour le site de Florange

Selon le journal Le Monde, « certains contacts auraient déjà été pris, notamment avec des acteurs allemands, autrichiens et russes. Certains sidérurgistes asiatiques présents en Europe, comme Tata Steel, feraient également partie de sa short-list ».
ArcelorMittal a évoqué un investissement de 40 millions d’euros à Florange lors d’un Comité d’entreprise européen à Luxembourg,  une somme « très largement » insuffisante aux yeux des syndicats pour maintenir la viabilité de Florange.

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